Le marché de la location de biens immobiliers est l’un des plus florissants de ces dernières décennies. Partout dans le monde, beaucoup de personnes désirent y investir. Cependant, avant de se lancer dans tout commerce, il faudrait comprendre son fonctionnement dans les moindres détails. Découvrez alors dans cet article, l’essentiel à savoir sur les différents types de location.
Plan de l'article
La location d’un bien immobilier vide
La location d’un logement ou d’un appartement vide est la plus récurrente aujourd’hui. À cet effet, les deux parties au contrat, à savoir, le bailleur et le candidat à la location, signent un contrat de bail dont la durée est variable. Une fois ce contrat signé, il est renouvelé par tacite reconduction si les deux protagonistes n’émettent pas le souhait de le rompre. Ainsi, un bien immobilier vide peut être un appartement, un studio, une résidence.
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La location meublée
À la différence de la location vide, la location meublée bénéficie d’un régime fiscal spécial. Les revenus issus de ce type de location ne sont pas considérés comme étant des revenus fonciers, mais plutôt comme des bénéfices industriels et commerciaux. Tout comme le précédent type de location, le bail est aussi de 03 ans. Le locataire a à sa charge l’entretien de l’appartement et de ses meubles. Ce type de location est très prisé des fonctionnaires tels que les ambassadeurs, les responsables de projets qui exercent des missions ponctuelles dans un pays. Les résidences secondaires, les appartements ou même les locations saisonnières peuvent faire l’objet d’une location meublée.
La location à usage commercial
Un bien immobilier est loué à des fins commerciales dans le but de commencer une activité et de l’étendre sur la durée. Pour ce faire, la durée minimale d’un bail à usage commercial est de 09 ans. Le bailleur et le futur locataire signent donc un bail commercial qui prend généralement en compte les informations liées au local, aux possibles meubles qu’il contient, aux modalités de paiement du loyer et diverses clauses protégeant chacune des deux parties.
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La location à usage professionnel
Ce type de location est uniquement destiné aux activités libérales. Ainsi, toute personne pratiquant une activité industrielle, commerciale ou agricole ne peut y prétendre. De ce fait, le bail à usage professionnel est signé pour une durée minimale de 12 ans. Le bailleur a l’obligation de fournir un local conforme aux exigences de la loi tout en s’assurant qu’aucun élément en rapport avec le bâtiment ne pourrait porter atteinte au bon déroulement des activités de son locataire.
En conclusion, il existe de nombreuses formes de location de biens immobiliers. Il faudrait choisir celle qui vous convient en fonction de vos besoins. Il en est de même lorsqu’il est question d’investissement dans une des multiples branches de la location immobilière.
La location saisonnière
La location saisonnière est une forme de location qui concerne les biens immobiliers mis à la disposition des vacanciers et touristes pour une courte durée. Ce type de location est régi par un contrat qui définit clairement la période d’occupation, le montant du loyer ainsi que les modalités de paiement.
Il faut savoir qu’en matière de biens immobiliers, il n’y a pas véritablement de règle fixe concernant le temps minimum ou maximum d’une location saisonnière. C’est donc au propriétaire du bien immobilier qu’il revient d’en décider en fonction des normes municipales mises en place dans chaque ville.
Toutefois, il faut préciser que pour louer votre logement comme résidence secondaire, vous êtes tenu(e) par un certain nombre d’obligations légales : autorisation administrative si la commune l’exige, déclaration fiscale annuelle des revenus locatifs, etc. Effectivement, tout contrevenant s’expose à des sanctions pénales.
Avant toute chose et quelle que soit la nature de l’opération immobilière envisagée (achat ou location), il faudrait se renseigner sur toutes les obligations légales y afférentes afin d’éviter tous problèmes éventuels.
La colocation
La colocation, quant à elle, est une option de location qui permet de partager un logement avec d’autres personnes. Cette pratique séduit particulièrement les étudiants et les jeunes actifs, mais n’est pas limitée à cette catégorie de la population.
Le principe est simple : plusieurs locataires partagent les frais de loyer, ainsi que les charges liées au logement (eau, gaz, électricité…). Chacun dispose d’une chambre privative tandis que le reste des espaces comme la cuisine ou le salon est partagé.
Il existe deux types principaux de colocations : celle qui est organisée entre colocataires « amis », et l’autre gérée par une entreprise spécialisée dans ce domaine. Dans le premier cas, il s’agit bien souvent d’un groupe constitué en amont alors que dans le second cas, chaque colocataire vient individuellement rejoindre un espace commun déjà occupé par plusieurs autres personnes.
Il faut savoir qu’en matière de colocation aussi, il existe des règles légales à respecter. Tout propriétaire souhaitant mettre son logement en colocation doit obligatoirement obtenir une autorisation préalable auprès du Maire pour effectuer des travaux si nécessaire afin que le logement remplisse toutes les conditions requises pour accueillir plusieurs occupants. Chaque colocataire doit signer un bail individuel stipulant ses droits et obligations ainsi que sa quote-part dans la répartition des frais généraux (loyer et charges).
Vous ne devez pas louer la chambre lorsque l’un(e) des colocataires est absent(e), comme lors de périodes d’études à l’étranger ou en vacances.